Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ECRITURE ET POESIE
22 décembre 2009

L'AFFINITE DES CHAIRS

Je ne l'entendais pas, tant je la regardais
Par sa robe entr'ouverte, au loin je me perdais,
Devinant les dessous et brûlé d'ardeurs folles :
Elle se débattait, mais je trouvai ses lèvres !
Ce fut un baiser long comme une éternité
Qui tendit nos deux corps dans l'immobilité
Elle se renversa, râlant sous ma caresse ;
Sa poitrine oppressée et dure de tendresse
Haletait fortement avec de longs sanglots.
Sa joie était brûlante et ses yeux demi-clos ;
Et nos bouches, et nos sens, nos soupirs se mêlèrent
Puis, dans la nuit tranquille où la campagne dort,
Un cri d'amour monta, si terrible et si fort
Que des oiseaux dans l'ombre effarés s'envolèrent
Ainsi que deux forçats rivés aux mêmes fers
Un lien nous tenait, l'affinité des chairs.

GUY DE MAUPASSANT ( 1887)

Publicité
Publicité
Commentaires
S
ENVIE DE TOI<br /> <br /> <br /> <br /> je me penche sur toi<br /> <br /> étendue à même le sol<br /> <br /> m'offrant ta sensualité<br /> <br /> tes seins je dénude<br /> <br /> fébrilement passionnément<br /> <br /> je les caresse tendrement<br /> <br /> j'emplisse de leur chaire <br /> <br /> les creux de mes mains<br /> <br /> et les pétrisse sensuellement<br /> <br /> à te faire frémir de désir <br /> <br /> et tout ton corps tremble de plaisir<br /> <br /> voluptueusement ton slip je glisse<br /> <br /> doucement le long de tes cuisses<br /> <br /> et fourre ma gueule dans ton antre<br /> <br /> avec ma langue lèche tes lèvres<br /> <br /> et m'enivre goulument de leur sève <br /> <br /> je fais tout leur long des doux va et vient<br /> <br /> ton bourgeon sous le bout de ma langue durcisse<br /> <br /> tes seins de désir se gonflent <br /> <br /> ma .. en concert avec eux<br /> <br /> et sur toi je m'allonge<br /> <br /> et me glisse en toi<br /> <br /> et tu me bouffes et je te bouffe<br /> <br /> des estocades tantôt tendre<br /> <br /> tantôt violentes à te décoller ton con<br /> <br /> tu t'ouvres sous moi et t'arcboutes<br /> <br /> ouvrant tant gouffre à ma flamme<br /> <br /> qui te laboure profondément <br /> <br /> avec des mouvements fous tu m'accompagnes <br /> <br /> gémissante, haletante en transe <br /> <br /> dans une danse sans cadence<br /> <br /> au gré de nos émois<br /> <br /> je te sens bien ouverte toute prête <br /> <br /> d'ailleurs comme moi<br /> <br /> la houle sur nous se déverse <br /> <br /> nous emportant sous sa trombe <br /> <br /> dans un doux fracassant hécatombe <br /> <br /> qui se déferle en nous et moi en toi<br /> <br /> collés l'un à l'autre haletant essoufflés <br /> <br /> nos lèvres soudées en un ultime baiser
H
iphone 4S cases
A
. beau poeme.tres bonnes fetes de Noel.
ECRITURE ET POESIE
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Newsletter
Publicité